De quoi sont composés les carburants encore très présents dans le parc automobile français ? Quelles restrictions à venir ?
Voici les différentes pratiques des entreprises dans le cadre de leur utilisation de véhicules professionels en France.
Le saviez-vous : il est possible d’engager sa démarche RSE avec une solution de gestion de flotte.
Les véhicules thermiques encore largement majoritaires dans les parcs
Épinglés pour leur pollution
L’essence se compose d’hydrocarbures légers, également d’origine fossile. Différents types d’essences sont commercialisées en France avec une part plus ou moins importante d’éthanol (voir la section “biocarburants”) :
- Les E5 (jusqu’à 5% d’éthanol) regroupent les appellations sans plomb 95 (SP95) et sans plomb 98 (SP98). Le second possède un indice d’octane supérieur qui protège davantage le moteur.
- Le E10 (jusqu’à 10% d’éthanol) aussi appelé sans plomb 95-E10 (SP95-E10), est en vente depuis 2009.
- Le E85 ou superéthanol E85, composé d’essence contenant jusqu’à 85% d’éthanol.
Les véhicules essence sont en moyenne moins émetteurs de NOx que le diesel mais rejettent davantage de CO2, d’où la chasse à ces motorisations engagée par les pouvoirs publics.
Part du diesel et de l’essence dans le parc, et perspectives
L’essence représente 39% du parc français. Les SP 95, SP 98 et 95-E10 sont majoritairement utilisés, puisque compatibles avec la quasi-totalité du parc existant. Les ventes de voitures à essence ont augmenté en 2021, mais de manière générale ces motorisations perdent du terrain.
Les restrictions et interdictions au programme des prochaines décennies
La transition énergétique impacte directement la gestion de flotte
- L’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs d’ici à 2040.
- L’obligation d’accélérer la part des véhicules à faibles émissions (VFE) lors du renouvellement du parc.
- L’interdiction progressive de circulation dans les zones à faibles émissions (ZFE-m) en agglomération suivant le calendrier des vignettes Crit’Air.
- Une fiscalité durcie avec la nouvelle norme WLTP, le nouveau barème de la taxe sur les véhicules de société (TVS) et le malus écologique pour les véhicules particuliers (VP).
Pour en savoir plus, découvrez notre article sur l’impact des dernières évolutions réglementaires et fiscales pour les gestionnaires de flotte
Diesel et essence : viser une optimisation de leur utilisation à court terme
- Les véhicules diesel offrent de la praticité et permettent à court terme une optimisation budgétaire pour les utilisations intensives (au-delà de 20 000 Km par an). Ils peuvent par exemple être privilégiés pour les commerciaux parcourant de grandes distances.
- Les véhicules essence sont plutôt intéressants pour les trajets moyenne distance. Ils sont relativement moins impactés par les interdictions de circulation dans les ZFE-m et l’entretien du moteur généralement moins coûteux que le diesel. Cette motorisation peut donc constituer une alternative au diesel si l’on souhaite conserver une grille de repères et en attendant de passer à une autre solution.